La ville de Riyad est nommée capitale arabe de l’environnement

Riyad a gagné le nom de “capitale arabe de l’environnement”. Ce n’est pas une surprise au vu de ses impressionnantes initiatives écologiques. Le Conseil des ministres arabes chargés de l’environnement (CAMRE) a annoncé la nouvelle lors de sa ^35e session. Le ministère de l’environnement, de l’eau et de l’agriculture a collaboré avec la Ligue arabe pour réunir les dirigeants des pays arabes. Le CAMRE s’attache à favoriser la collaboration entre les pays arabes pour traiter les questions environnementales. Il élabore des politiques et des stratégies visant à promouvoir le développement durable et à renforcer la sensibilisation et l’éducation à l’environnement. En outre, le CAMRE met en œuvre des accords régionaux et internationaux sur l’environnement, en veillant à ce que la région soit unie dans son approche de la protection de l’environnement.

Engagé dans la lutte contre les défis environnementaux

Lors de la session, le ministre Abdulrahman Al-Fadhli a parlé de l’engagement du royaume à atteindre les objectifs de sa Vision 2030. Des sujets tels que la biodiversité, le changement climatique et la coopération pour la mise en œuvre des accords internationaux ont également été abordés. “Nous sommes déterminés à lutter contre les problèmes environnementaux et nous espérons que les résultats de cette session contribueront à obtenir un soutien international en faveur de la restauration des terres dégradées et de l’amélioration de la résistance à la sécheresse”, a-t-il déclaré. Le ministre a également souligné l’importance du travail d’équipe entre les pays arabes et les organisations internationales pour parvenir à un environnement durable. En décembre, Riyad accueillera la Conférence des parties (COP16) à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. Il a également souligné l’importance de la collaboration entre le gouvernement et le secteur privé pour assurer le succès de la conférence. Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, a évoqué la crise de l’eau dans la région. Il a souligné qu’elle ne possédait que 2 % des ressources en eau renouvelables de la planète. Elle est donc l’une des régions les plus touchées par la désertification et la sécheresse. Il a appelé les dirigeants à investir dans la restauration des terres, afin de renforcer la région contre les sécheresses futures et de répondre à la demande alimentaire croissante.

En route vers un Riyad plus vert

Riyad est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de son initiative Riyadh Green, qui consiste à planter 7,5 millions d’arbres dans la ville. L’initiative vise également à augmenter la couverture végétale de 1,5 % à 9 %. En outre, elle s’efforce de multiplier par 16 la superficie des espaces verts par habitant, en la faisant passer de 1,7 mètre carré à 28 mètres carrés. L’initiative Riyadh Green n’est que l’un des quatre giga-projets du royaume annoncés par le roi Salman bin Abdulaziz en 2019. Ces autres projets comprennent le parc du roi Salman, le boulevard des sports et Riyadh Art. Le parc du roi Salman deviendra le plus grand parc urbain du monde. Le mégaparc couvrira une superficie de plus de 11 kilomètres carrés d’espaces verts tels que des forêts, des jardins et des prairies. Le boulevard des sports, quant à lui, est un environnement urbain futuriste qui s’étend sur 135 kilomètres le long de la route Prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz. D’autre part, Riyadh Art présentera plus de 1 000 œuvres d’art et points de repère réalisés par des artistes locaux et internationaux. Les habitants et les visiteurs verront ces œuvres d’art installées dans des lieux publics tels que les quartiers résidentiels, les jardins, les parcs et les gares routières. Outre l’initiative verte de Riyad, l’initiative verte saoudienne a contribué à rendre l’Arabie saoudite plus verte. Par exemple, depuis son lancement en 2021, elle a permis de planté plus de 95 millions d’arbres dans tout le royaume. Elle vise à accroître la couverture végétale, à réduire les émissions de carbone et à renforcer la biodiversité.

Photo par Qays AbduRahman sur Unsplash